Du côté de chez Nous...
GRANVILLE
GRANVILLE est une commune française du département de la Manche et de la région Basse-Normandie. Chef-lieu de canton et siège de la communauté de communes du Pays granvillais, c'est une station balnéaire et climatique de la baie du mont Saint-Michel à l’extrémité de la côte des havres, un ancien port morutier et le premier port coquillier de France. Elle est parfois surnommée la « Monaco du Nord » du fait de sa situation sur un promontoire rocheux.
Sur un terrain occupé par les Vikings, la ville fondée par un vassal de Guillaume le Conquérant au XIe siècle, ancienne cité corsaire et forteresse de défense du Mont Saint-Michel, devient dès le XIXe siècle une station balnéaire fréquentée par de nombreux artistes, équipée d’un golf et d’un hippodrome. Patrie de la famille d'industriels Dior, commune importante qui absorbe en 1962 le village de Saint-Nicolas-près-Granville, port et aéroport du sud-Manche, c’est aussi depuis 1991 la ville du « Douzelage », jumelée avec vingt villes européennes et l’une des rares communes de France à disposer d’un quartier insulaire, les îles Chausey.
AVRANCHES
En Normandie, la fin du XIIe siècle est marqué par la volonté constante des monarques anglo-normands d'unir la Bretagne à leur vaste empire. Ce rêve est à deux doigts d'aboutir puisque Ranulf (Ranulph de Blondeville), comte de Chester, vicomte d'Avranches et de Bayeux, devient duc de Bretagne en 1188, par son mariage avec Constance de Bretagne, l'héritière du duché breton. Mais cette union est de courte durée et la Bretagne recouvre rapidement son indépendance. De son côté, Philippe Auguste, le roi de France, ne pense qu'à subtiliser la Normandie aux Plantagenêt.
En 1199, meurt Richard Cœur de Lion, le célèbre souverain du royaume anglo-normand. À la même époque, son neveu Arthur, duc de Bretagne, prête hommage à Philippe Auguste ; furieux de cette alliance, Jean Sans Terre, jeune frère et successeur de Richard, emprisonne Arthur à Rouen avant de le faire assassiner en 1203. C'est alors son beau-père, Guy de Thouars, qui prend les commandes de la Bretagne. Le roi de France, profite de cette nouvelle crise pour convaincre ses vassaux Bretons de l'aider à reconquérir la Normandie occidentale ; en 1204, à la tête de 400 chevaliers et de nombreux fantassins, le duc breton franchit le Couesnon et fait main basse sur l'Avranchin. Le retour du duché de Normandie à l'obédience française, ne se passe pas sans heurts pour Avranches : la cathédrale est saccagée par Guy de Thouars, la ville pillée et les remparts démantelés.
La vicomté d'Avranches est arrachée au comte de Chester impuissant ; comme tous les seigneurs anglo-normands refusant de reconnaître l'autorité nouvelle du roi de France, Ranulf perd toutes ses prérogatives et possessions normandes. De 1226 à 1234, l'Angleterre refuse cette annexion forcée et tente de reprendre pied sur le sol normand en exerçant un harcèlement constant depuis les marches de Bretagne en direction des places fortes de Saint-James et Pontorson. Puis, en 1232, saint Louis obtient de la noblesse du Cotentin, et plus particulièrement la famille Paisnel d'Avranches, qu'elle se ligue contre une Bretagne orientale sous domination militaire anglaise.
En 1236, afin de verrouiller définitivement ce secteur de Normandie et surtout de se prémunir contre d'éventuelles agressions étrangères, le roi de France rachète la vicomté d'Avranches ; le roi, qui séjourne à deux reprises dans la cité en 1256 et 1269, s'attache à lui redonner l'apparence d'une place forte désormais royale en la dotant de nouveaux remparts entourés de fossés.
VILLEDIEU-LES-POÊLES
VILLEDIEU-LES-POÊLES: capitale du Cuivre et des Métiers d'art.
Un savoir-faire hors du commun pour les métier de la Dinanderie et de la poêlerie. Cette particularité s'est imposée dans le temps et a été rejointe par l'art campanaire. Ces deux savoir-faire restent aujourd'hui des activités économiques fortes sur Villedieu-les-Poêles et son bassin.
LE MONT
SAINT-MICHEL
L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le troisième de France (après l'Île-de-France) avec plus de 3 000 000 de visiteurs chaque année (3 250 000 en 2006). Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par la liste de 1862 (60 autres constructions étant protégées par la suite) ; la commune et la baie figurant depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
LES ILES CHAUSSEY
L’archipel de Chausey se compose d’une « Grande île » et d’une cinquantaine d’îlots. L’insularité des lieux détermine une richesse biologique incontestable, depuis le milieu marin jusqu’aux habitats terrestres. Ainsi, une visite de l’archipel se trouve souvent récompensée par des rencontres inhabituelles: les grands dauphins ou les fous de Bassan animent les vagues au large, tandis que le géranium sanguin ou l’œillet de France colorent les îles. L’île de Chausey est idéal pour ceux qui aiment la nature, les balades.